Je considère qu'Alkemy est un jeu où la chance n'est pas primordiale pour gagner. Elle fera sans doute la différence entre 2 joueurs de niveau équivalent et pourra faire basculer une partie tendue. Mais si un joueur a un niveau supérieur à l'autre et qu'il gère correctement le scénario, l'issue de la partie ne fera aucun doute.
Lors de tournois, cela fait plusieurs fois que je me trouve dans le cas où une victoire (ou une défaite) assurée ne peut être attribuée faute de temps.
Par exemple lors du dernier tournoi de Crom'a gnon, sur le scénario des Bornes Jins j'étais mené 2-0 mais mon adversaire s'est retrouvé à la fin du 4° tour avec 1 seul combattant alors que j'en avais encore 4 valide (score 2-1 à la fin du 4°). Pour gagner, il me suffisait de ne pas tuer son combattant et de maintenir 2 bornes de mon côté. Je pense que dans ce type de situation j'aurais dû pouvoir revendiquer la victoire en expliquant à l'arbitre pourquoi je ne pouvais plus perdre.
De la même manière, lors de la troisième ronde du même tournoi sur le scénario des coffres, je ne pouvais plus gagner (mon adversaires menait au score et maitrisait les coffres) mais si nous avions arrêté la partie comme on nous l'a demandé, j'aurais fait une égalité qui n'avait aucun sens. Comme il ne pouvait pas revendiquer la victoire, je lui ai proposé de refaire un tour en vitesse grand V (5 minutes) histoire qu'il marque les points manquants qui ne pouvait pas lui échapper de toute façon.
J'ai entendu Sered se plaindre de la même manière sur le scénario de la messagère lors des JFJ, il ne pouvait plus que gagner mais faute de temps, la partie s'est finie sur une égalité.
Je pense que tous les joueurs d'Alkemy ont un exemple comme celui-ci en tête.
Je pense qu'une réflexion pourrait être menée pour laisser la possibilité lors d'une égalité autre que table rase de revendiquer une victoire. Celui qui revendique cette victoire doit pourvoir expliquer à l'arbitre ou l'organisateur pourquoi il va gagner si la partie dure encore 2 ou 3 tours, et son adversaire a le droit à une contre-argumentation. S'il existe une possibilité crédible que la victoire échappe à celui qui la revendique, le résultat doit rester une égalité.
lundi 20 avril 2009
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